L'emploi reste stable dans la réparation des véhicules industriels
40 %. C'est le taux de souhaits de recrutement qui n'ont pas été satisfaits en 2022 selon l’ANFA (Association nationale pour la formation automobile), qui vient de publier son Autofocus dédié au commerce et la réparation des véhicules industriels utilisés pour le transport de marchandises ou de passagers, ainsi que des véhicules spécialisés. Cette part représente quelque 700 postes non pourvus.
Pourtant, l'emploi dans ce secteur reste stable, et a même franchi la barre des 28 000 salariés en 2022 (28 036). C'est 2,9 % de plus qu'2020. Par ailleurs, l'Autofocus montre que le nombre d'établissements employeurs ne cesse de croître. 2 767 entreprises ont embauché en 2022 (19 % de plus qu'en 2012). Celles-ci comptent en moyenne 10 salariés. Il s'agit pour la plupart d'entreprises des réseaux constructeurs, de garages poids lourds affiliés à un réseau de distributeurs stockistes ou de garages indépendants.
La formation en progression
Autre chiffre en hausse : le nombre de jeunes en formation dans le secteur. Ils étaient 5 628 à la rentrée 2023, soit 4 % que la précédente. Plus de la moitié (58 %) sont en alternance. L'ANFA rappelle que 78 % des apprentis (CAP/Bac Pro/BTS) ayant terminé leur formation en 2022 étaient en emploi salarié six mois après la fin de leur formation.
"Les certifications de branche restent les formations les plus appréciées par les professionnels du véhicule industriel. La certification dédiée aux véhicules utilitaires et industriels présente par exemple un taux d’emploi optimal en 2022, avec 100 % des jeunes embauchés en sortie de formation", précise l'ANFA. Un atout pour le secteur, qui compte 95,8 % de salariés en CDI.
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Côté véhicules enfin, l'Autofocus fait état d'un âge moyen du parc poids lourd français de 9,2 ans en 2022, avec près de 700 000 véhicules en circulation.