Biocarburants : les organisations professionnelles du transport vent debout contre les projets budgétaires
C'était dans les tuyaux : le PLF 2026 prévoit la suppression des dispositifs de soutien aux énergies alternatives (suramortissement, fiscalité). Un coup dur pour la filière biocarburant et pour les transporteurs qui utilisent ces énergies pour décarboner leurs flottes.
L'Union TLF, la FNTR, l'OTRE et la FNTV publient un communiqué commun pour critiquer ces orientations budgétaires du nouveau gouvernement. Ces organisations rappellent les nombreux investissements réalisés par les transporteurs routiers, mais consentis grâce à "un cadre fiscal stable et lisible". Or, "cette stabilité et cette lisibilité promises ne semblent désormais que des incantations et leur absence plonge tout un secteur dans le trouble".
Retour au diesel inéluctable ?
Les organisations redoutent une "onde de choc économique et environnemental irréversible", à savoir des défaillances nombreuses alors que les transporteurs sont déjà fragiles ; un retour au diesel faut d'alternatives compétitives ; ou encore une perte de confiance envers la transition énergétique du secteur.
"Les fédérations appellent aujourd’hui le gouvernement à supprimer totalement ces mesures et maintenir le cadre fiscal actuel pour les biocarburants, indispensable pour sécuriser les investissements réalisés ; et à poursuivre les travaux communs sur l’électrification des flottes, notamment via l’intégration de l’installation des IRVE au dépôt dans le dispositif IRRIC, prévue dans le projet de loi DADUE", concluent les quatre organisations.