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Transport

Bugdet 2025 : "coup de massue" pour le commerce de gros

Publié le 30 octobre 2024

Par Elodie Fereyre
2 min de lecture
Alors que le projet de loi de finances 2025 commence à être examiné à l’Assemblée nationale, la Confédération des grossistes de France (CGF) alerte les pouvoirs publics sur l'arrivée de nouvelles taxes et le rabotage de certaines aides. Ces mesures risqueraient de faire perdre aux entreprises françaises du secteur leur compétitivité.
Le secteur représente 160 000 entreprises en France, dont 18 000 grandes entreprises, ETI et PME. ©Nicolas Kalogeropoulos

Dans un contexte particulier, marqué par une baisse d’activité du secteur (-1,5 % au 2e trimestre), la Confédération des grossistes de France (CGF) a pris connaissance des différentes mesures concernant le secteur du commerce de gros.

Pour rappel, le secteur représente 160 000 entreprises en France, dont 18 000 grandes entreprises, ETI et PME.

Taxes et baisses d'exonérations

Parmi les mesures envisagées, de nombreuses nouvelles taxes ou hausses de prélèvements ont fait leur apparition, tout comme des rabotages d’aides ou d’exonérations, à l’instar de la menace de diminution des aides à l’apprentissage (coupe estimée à 1,2 milliard d’euros à date), des projets de baisse des exonérations de cotisations patronales, des pistes d’extension de la taxe sur les surfaces commerciales (Tascom) aux entrepôts de plus de 10 000 m2 ou encore des pistes d’augmentation du versement mobilité demandé aux entreprises de plus de onze salariés pour le financement des transports en commun.

Selon la CGF, c’est un véritable "coup de massue" pour le commerce de gros. Cette dernière appelle donc le gouvernement à ne pas faire payer aux entreprises tout le poids du rétablissement des finances publiques.

À lire aussi : Le commerce de gros n'a pas tiré parti des JO

"Cette cohorte de nouvelles taxes et de rabotage des avantages existants constituent un véritable détricotage de la politique de l’offre qui avait permis ces dernières années aux entreprises de retrouver un peu de marge de manœuvre. Assommer le secteur privé – alors que la France est déjà championne mondiale des prélèvements obligatoires, c'est prendre le risque d’un coup d’arrêt mis aux recrutements, aux investissements et à la croissance. C’est prendre également le risque de perdre de la compétitivité face à nos concurrents internationaux et de prendre du retard, par extension, dans d’autres combats majeurs comme la décarbonation et la digitalisation de nos entreprises", commente Stéphane Antiglio, président de la CGF.

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