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Le SITL compte redevenir une référence

Publié le 8 février 2024

Par Florent Le Marquis
2 min de lecture
La 41e édition du salon international du transport et de la logistique (SITL) se tiendra à Villepinte (93) du 19 au 21 mars 2024. L'événement connaîtra plusieurs nouveautés, avec une ambition de "redevenir le point de rencontre de référence" du secteur.
Laurence Gaborieau, directrice du SITL (au centre) a fixé le cap du salon pour les trois prochaines années. ©JPL

À moins d'un mois et demi de son ouverture, le SITL (salon international du transport et de la logistique) se dévoile. Pour sa 41e édition, l'événement se déroulera du 19 au 21 mars 2024 au Parc des expositions de Villepinte (93). 25 000 participants devraient parcourir les stands des 430 à 440 exposants, venus de 20 pays différents.

"Plus de 780 produits seront présentés sur le salon. C'est la preuve que nous sommes dans un secteur innovant, se félicite Laurence Gaborieau, directrice du salon. La filière est exemplaire face aux enjeux d'aujourd'hui. Le SITL apportera des solutions pour lui permettre d'être la plus résiliente possible."

Des nouveautés en 2024

Le thème affiché pour les trois prochaines éditions est "Métamorphose". Cela tombe bien, puisque qu'on ne parle définitivement plus de "Semaine internationale du transport et de la logistique", mais de "Salon international du transport et de la logistique". On se rend donc "au SITL" et non "à la SITL" pour les pointilleux de la syntaxe.

Laurence Gaborieau affirme vouloir que le salon "redevienne le point de rencontre de référence" pour les acteurs français et internationaux du transport et de la logistique. Pour cela, l'événement s'étoffe de diverses nouveautés. Un "Campus" sera notamment tenu avec France Travail (ex-Pôle emploi). Cet espace aura pour objectif de valoriser la filière.

Le "Métamorphose Center" sera quant à lui un espace de 3 000 m² en plein cœur du hall 7. Il s'agira d'une plateforme d'innovation et de networking. Pour les 24e Trophées de l'Innovation Logistique, deux nouveaux prix seront décernés : l'un dédié à l'innovation RSE, et l'autre à l'intelligence artificielle.

Un événement soucieux de son empreinte environnementale

"Nous allons tester beaucoup de choses sur cette édition, nous espérons que cela plaira aux exposants et visiteurs", ajoute Laurence Gaborieau. La directrice du salon promet par ailleurs un salon engagé sur l'inclusion des femmes dans le secteur, mais aussi sur la RSE : "Nous allons effectuer un gros travail sur la gestion des déchets générés par l'événement. Très peu de moquette sera utilisée", illustre-t-elle.

A lire aussi : Retour sur le succès de l’édition 2022 de la SITL

Cinq "metatrends" serviront de ligne conductrice à l'événement : Décarbonation du transport et de la logistique, RSE, économie circulaire et multimodalité ; Transformation digitale et innovation ; Aménagement des territoires et logistiques urbaines ; Réorganisation de la supply chain et automatisation ; Attractivité, RH et formation. Les quelque 120 conférences prévues s'inséreront dans ces thématiques.

Le sujet des JO de Paris

Neutralité carbone, livraison urbaine, Jeux Olympiques… Ces conférences traiteront de nombreux sujets. Et ce dernier revêt un intérêt tout particulier à quelques mois de l'échéance. "Les JO de Paris seront un bon laboratoire de solutions qui perdureront dans le temps", résume Laurence Gaborieau. Pour les acteurs concernés, l'enjeux dépasse largement les quelques semaines d'épreuves. C'est le cas de Ceva Logisitcs.

"Pour nous, les JO ont commencé bien avant et finiront bien après, début 2025, quand tout ce qui a été amené et monté aura été démonté et sera reparti, explique le PDG, Olivier Storch. Nous allons réaliser entre 12 000 et 14 000 rotations de véhicules, et allons même recruter 500 personnes pour les épreuves délocalisées, comme le surf à Tahiti. Le but est que tout se passe de la manière la plus souple et invisible possible. Dans le même temps, nous continuerons de livrer les colis en Île-de-France avec Colis Privé." Ceva Logistics espère par ailleurs atteindre un taux de 80 % de recyclage sur les matières utilisées pendant les JO. Un événement qui, pour le secteur, est plein de challenges.

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