BCA Expertise lance son label poids lourds
Une promesse forte, presque autant que l'ambition de BCA Expertise. Le cabinet aux 650 experts lance, en collaboration avec le groupe Axa, un label dédié aux ateliers poids lourds pour les accompagner dans la gestion des dossiers d’expertise PL. Celui-ci doit offrir aux ateliers une visibilité élargie, un référencement privilégié, une valorisation de leur savoir-faire et une communication facilitée avec les assureurs. BCA Expertise était présent à Solutrans pour mettre en avant cette nouveauté.
Un label ouvert à tous
Des réseaux de constructeurs aux indépendants, en passant par les affiliés à des réseaux de l'AD ou Alliance Automotive, tous les garages peuvent prétendre à ce label, sobrement intitulé "BCA Poids Lourds". "Il se destine à tous à tous les réparateurs PL/V. Il n'y a pas de check-list pour y prétendre, confirme Pierre-Yves Lecouey, spécialiste national poids lourds chez BCA Expertise.
Les quelques critères annoncés semblent de bons sens : présenter des installations répondant aux standards de la profession, pratiquer une facturation transparente et équitable ou encore respecter le principe de contradictoire entre carrossiers et experts pour chaque réparation. Un accent est aussi mis sur la qualité du service client. Les labélisés seront référencés auprès des clients assureurs de BCA Expertise.
100 ateliers au 1er janvier 2024 ?
BCA Poids Lourds revêt différents objectifs affichés par le cabinet d'experts : réduire de 25 % le temps consacré à la gestion de sinistre (et donc les temps d'immobilisation), optimiser les coûts, ou encore augmenter la visibilité auprès des assurés. L’intégration de prestataires assureurs dans les réseaux permettra aussi d'accroitre les référencements. "Ce label donnera de la visibilité aux réparateurs. Notre volonté est d'abord de mailler le territoire pour offrir une réponse aux transporteurs avec toujours des délais optimisés", ajoute Pierre-Yves Lecouey.
Le label sera déployé à partir du 1er janvier 2024, avec une volonté de la part du cabinet d'avoir 100 ateliers labélisés dès ce lancement. "L'idée est ensuite de faire évoluer tranquillement ce nombre pour atteindre les 300. Plus, cela n'aurait pas de sens. Nous n'aurions pas d'intérêt à orienter les sinistrés vers eux", conclut Pierre-Yves Lecouey.