Renault Trucks vise 600 km d'autonomie dès 2025 pour son 44 tonnes électrique
Une charge, 600 kilomètres d'autonomie. C'est la promesse de Renault Trucks pour son E-Tech T à partir de 2025. Cela sera possible grâce à un nouveau pont électrique. La technologie e-axle permet en effet de regrouper les différents éléments de la chaîne cinématique à l'arrière du camion 44 tonnes. Cela libère de l’espace entre les longerons pour accueillir des packs batteries supplémentaires.
Disponible en 2025
Cette nouvelle version du Renault Trucks E-Tech T ne remplacera pas l'existante. Le constructeur entend proposer une gamme étendue d’autonomies, de configurations et d’équipements pour s’adapter aux différents usages de ses clients. Ces derniers peuvent d'ailleurs bénéficier d'outils de simulation avancés pour configurer chaque camion électrique selon leurs besoins spécifiques.
"L’arrivée de ce camion va permettre d’accélérer la transition vers la mobilité électrique. Nous considérons qu’une autonomie de 600 km sur une charge, associée au développement des réseaux d’infrastructure de recharge publique à l’horizon 2026, notamment au travers de notre coentreprise avec Milence, permettra d’atteindre la parité opérationnelle (avec les technologies diesel) attendue par nos clients", précise Emmanuel Duperray, vice-président électromobilité chez Renault Trucks.
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Les commandes de cet E-Tech T à l'autonomie allongée ouvriront dès 2025. La production se fera à l’usine de Bourg-en-Bresse (01), qui assemble les gammes hautes électriques de la marque depuis fin 2023.
Trouver le bon équilibre
Renault Trucks met l'accent sur la nécessité d'encourager ses clients à ajuster la taille de leurs batteries en fonction de leurs besoins réels.
"Nous ne cherchons pas à entrer dans une course à l’autonomie sur une charge. Des batteries surdimensionnées pénalisent la charge utile, augmentent le coût total d’exploitation et alourdissent l’empreinte environnementale. Un poids lourd électrique est, par essence, plus cher qu’un véhicule thermique. Il faut repenser la logistique décarbonée, c’est-à-dire, reconsidérer les schémas de transport pour intensifier l’utilisation des actifs roulants et donc réduire le coût au kilomètre", conclut Emmanuel Duperray.