Les transporteurs grondent contre les limitations de vitesse
Anne Hidalgo, maire de Paris, a annoncé lundi 9 septembre 2024 que la vitesse maximale sur le boulevard périphérique parisien serait limitée à 50km/h à partir du 1er octobre prochain (70 km/h actuellement). Une mesure qui ne passe pas pour l'Union TLF.
Des délais d'acheminements plus longs et des surcoûts
L'organisation dénonce une "nouvelle mesure contraignante pour les activités logistiques". Dans un communiqué, l'Union TLF explique qu'"abaisser la vitesse sur cet axe structurant où environ 110 000 poids lourds circulent quotidiennement, c’est allonger les temps de trajets notamment lorsque la circulation est fluide, principalement en période de nuit et congés scolaires en journée."
Les délais d’acheminement se trouveraient allongés avec une telle contrainte, ce qui baisserait, toujours selon TLF, la productivité des activités du monde du transport. "Cela entrainerait mécaniquement des surcoûts pour toute la chaine logistique", est-il ajouté.
A 70 km/h entre 19h et 7h ?
L'Union TLF demande que "la vitesse maximale autorisée de circulation des transporteurs professionnels soit maintenue à 70km/h, a minima entre 19h et 07h." Elle précise qu'une autre solution pourrait être de "moduler la vitesse en fonction de l’état du trafic".
A lire aussi : L’Union TLF appelle à des actions de soutien immédiates pour le TRM
"Après la ZTL en plein mois de juillet, nous découvrons une fois de plus, sans concertation, de nouvelles contraintes pour les transporteurs ! L’Union TLF a travaillé de manière constructive avec toutes les parties prenantes pour réussir les Jeux Olympiques et Paralympiques. Nous souhaitons que ce même esprit de dialogue se prolonge pour l’héritage des Jeux. L’Union TLF sera toujours un interlocuteur constructif pour améliorer la logistique urbaine de demain. Mais elle appelle à une meilleure prise en compte des réalités des professionnels du secteur", commente Vincent Le Duff, président de TLF Ile-de-France.