Dashdoc simplifie la vie des transporteurs avec l'intelligence artificielle
L'éditeur de logiciel a réuni ses clients pour une grande journée d'échanges à l'Abbaye de Royaumont (95). Dashdoc en a profité pour parler de ses innovations, avec une place prépondérante pour l'intelligence artificielle.
Dashdoc a réuni près de 300 personnes pour son premier DashDay. ©Dashdoc
Une première plus que réussie. Dix ans après les prémices de Dashdoc (voir plus bas), l'éditeur de logiciel a organisé son tout premier événement majeur pour réunir partenaires, clients et prospect. Ce "DashDay" s'est tenu jeudi 20 mars 2025 dans le cadre atypique de l'Abbaye de Royaumont, à Asnières-sur-Oise (95).
1 500 clients pour Dashdoc
Près de 300 invités, venus de toute la France et d'ailleurs (Espagne et Belgique pour certains) ont répondu présent pour une journée consacrée au réseautage, à la découverte de l'ensemble des solutions de Dashdoc, ou encore à des conférences. "On sait que l'activité n'est pas simple pour les transporteurs. C'est une belle opportunité de passer une journée ensemble et d'échanger. Nous avons construit toute l'aventure de Dashdoc avec vous, nous avons aussi envie d'écrire la suite aussi avec vous", a lancé le cofondateur et directeur général, Benoit Joncquez, en début de journée.
Lettre de voiture, puis outil de planification, de gestion de tarifs, de facturation… Les équipes ont rapidement embrayé pour proposer leur TMS. "Nous étions les premiers à construire une nouvelle catégorie de logiciel qui réunissait transporteurs, industriels et organisateurs de transport", se souvient le dirigeant.
Aujourd'hui, Dashdoc compte plus de 1 500 clients transporteurs, ce qui fait que ses solutions sont utilisées, de près ou de loin, par quelque 40 000 entreprises. Chaque seconde, 50 missions sont envoyées par Dashdoc.
L'intelligence artificielle au centre des nouveautés
Parmi ses récentes innovations, la société a déployé une solution permettant à l'utilisateur d'intégrer ses communications (WhatsApp, mail, etc.) dans le TMS. Un chat intégré pour rassembler et simplifier les échanges. Mais bien l'intelligence artificielle (IA) qui va bouleverser l'offre de Dashdoc. Sur les communications justement, elle pourra déjà permettre une automatisation des réponses.
L'IA sera également capable d'extraire de la donnée d'un documents PDF. De quoi permettre à Dashdoc de déployer, dès 2025, une nouvelle fonctionnalité sur l'import de données d'affrètement. "Ce sera une aide à la création de transport. Je charge ma confirmation d'affrêtement sur mon espace, et l'IA va l'analyser et créer mon transport, avec les adresses d'enlèvement et de livraison, les horaires, le poids, etc.", détaille Corentin Smith, cofondateur et directeur technique de Dashdoc.
Benoit Joncquez, cofondateur et dirigeant de Dashdoc. ©Dashdoc
Les informations extraites sont recoupées avec le carnet d'adresses du client dans son espace Dashdoc pour plus de précision. Le transport peut aussi être créé via un simple envoi de mail vers sa boîte de réception Dashdoc, avec une pièce-jointe PDF ou directement avec les informations dans le corps du mail.
La création de transport par la voix
Parlons également de l'agent IA Dashdoc : il sera possible d'interagir avec lui par la parole. Juste en lui parlant, il serait capable de générer un transport. Une interaction qui sera notamment testée lors de la prochaine édition de Solutrans. Pendant une conférence, les participants tenteront de se faire livrer en direct grâce à l'intelligence artificielle.
Et le développement de l'éditeur de logiciel n'en est pas à sa fin. Depuis l'automne 2024, Benoit Joncquez s'est installé à Boston avec sa famille pour déployer la société aux États-Unis. Il s'agit du 5e bureau de Dashdoc dans le monde, après Paris, Nantes, Madrid et Anvers. En attendant d'autres continents ?
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La genèse de Dashdoc
L'histoire de Dashdoc a débuté en 2015 au Brésil, quand Benoit Joncquez, arrêté à un feu, subit un accident avec un poids lourd. Le jeune homme de l'époque se dit que les camions ne disposent pas d'assez d'outils pour les aider au quotidien. Il développe avec ses associés, dont Corentin Smith, Truckfly. Cette plateforme sert à la fois aux entreprises pour trouver le bon transporteur, et aux conducteurs pour trouver les arrêts adaptés à leurs activité (restos routiers, hôtels, etc.).
"J'ai pris ma voiture et je suis allé rencontrer des conducteurs, retrace Benoit Joncquez. Nous avons passé du temps avec eux pour connaître leur métier. L'un d'entre eux m'a signifié que la gestion des documents papier était particulièrement désagréable. Nous avons alors passé une semaine chez lui et développé la première version de Dashdoc." La start-up a pris de l'ampleur jusqu'à la revente de Truckfly à Michelin en 2017. Cette somme a été réinvestie dans le développement de Dashdoc.
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