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Transport

TRM : l’Union TLF appelle à des actions de soutien immédiates

Publié le 5 septembre 2024

Par Elodie Fereyre
2 min de lecture
Alors que le secteur du transport routier de marchandises connaît une forte vague de défaillances d’entreprises, l’Union TLF exhorte les décideurs publics à agir en intégrant des mesures dans le projet de loi de finances.
Défaillances d'entreprises : 603 entreprises des transports de marchandises ont fait l’objet d’une procédure collective, soit une hausse de 45 % sur un an et de 73 % sur deux ans. © Union TLF

L'Union TLF, qui avait abordé l'avenir du secteur à l'occasion de son assemblée générale au début de l'été 2024, revient à la charge. En analysant les différents chiffres du secteur, l’Union TLF souligne que "le climat sectoriel se situe sous sa moyenne de longue période depuis 21 mois consécutifs". Dans le même temps, les coûts de production des transporteurs continuent d’augmenter.

De nombreuses entreprises se retrouvent ainsi en situation délicate, faute de trésorerie suffisante et de demandes. Dans ce contexte, les défaillances sont au plus haut depuis 1990.

"Au deuxième trimestre 2024, 603 entreprises des transports de marchandises ont fait l’objet d’une procédure collective, soit une hausse de 45 % sur un an et de 73 % sur deux ans. Cette vague excède largement le rattrapage post-Covid", indique l’organisation professionnelle.

Pas d’amélioration en vue

En outre, l’Union TLF souligne que rien n’indique que les difficultés vont se résorber, et ce, à court ou moyen terme. Les Jeux Olympiques de Paris auraient par ailleurs même eu un effet défavorable pour les transporteurs selon une enquête d’Union TLF. Face à ce constat et rappelant que "le secteur du transport et de la logistique est vital pour l’économie française", représentant 10 % de notre PIB, l’Union TLF souhaite agir immédiatement.

A lire aussi : Une baisse d'activité pour le transport pendant les JO

Elle appelle ainsi la future législature à prendre des mesures concrètes dès le projet de loi de finances, parmi lesquelles : la baisse du niveau de fiscalité pour les entreprises du TRM (coûts du travail, impôts de production, fiscalité des carburants), la suppression du bonus-malus de l’assurance chômage, et le maintien du soutien au verdissement des flottes (surarmortissement, aides directes à l’acquisition location des véhicules et à l’installation des infrastructures de recharge).

"Nous sommes frappés par le décalage entre le débat politique de cette rentrée et la réalité de nos entreprises. Une crise économique frappe de plein fouet notre secteur depuis plus d’un an maintenant. Cette situation met en péril de nombreuses entreprises, notamment les plus petites et, avec elles, l’emploi et la vitalité de nos territoires. L’Union TLF appelle à un sursaut qui donne priorité à la défense de la compétitivité de nos entreprises et du plein-emploi", affirme Eric Hémar, président de l’Union TLF.

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