Croissance mesurée pour le groupe Stef

L'été et la rentrée 2024 furent bons pour Stef. Le transporteur annonce une croissance de 10 % au 3^e trimestre (+4,4 % à périmètres constants). Il affiche un chiffre d'affaires de 1,217 milliard d'euros sur cette période. "Les effets positifs de la croissance externe représentent plus de la moitié de la progression du chiffre d’affaires", commente le groupe.

Détail de l'activité en France

En France, la croissance est moins forte qu'au global : 3,8 % (4,3 % à périmètres constants) pour 605,3 millions d'euros de CA. Le groupe Stef déplore la "faiblesse" actuelle de la consommation alimentaire, qui impacte son activité flux frais. Néanmoins, les extensions des plateformes de Lille (59), Annemasse (74) et Brive-la-Gaillarde (19) ont engendré des effets positifs.

Par ailleurs, les Jeux Olympiques et Paralympiques n'ont pas apporté d'effet positif sur les activités foodservices, qui restent néanmoins dans une bonne dynamique. La partie surgelée voit les entrepôts continuer de se remplir, malgré une activité en légère baisse. Enfin, l'activité GMS apparaît dynamique grâce notamment à trois nouveaux contrats signés.

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Croissance mais prudence à l'international

À l'étranger, Stef continue de se développer en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni, en Belgique ou encore au Portugal, avec de belles progressions. C'est légèrement plus difficile aux Pays-Bas, nation "fortement impactée par la diminution des flux internationaux". À l'international, Stef connaît une croissance de 25,2 % au 3^e trimestre (+7,8 % à périmètres constants).

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Pour le 4^e et dernier trimestre, le transporteur se dit "vigilant" face aux différents indicateurs économiques et à "l’évolution de la pression fiscale en France". Et conclut :

"Le groupe Stef évolue dans un environnement incertain : l’inflation et le ralentissement économiques, constatés dans la plupart des pays d’implantation du groupe, entraînent une baisse de la consommation et de la demande de transport associée aux achats de biens de consommation. Le transport routier de produits sous température dirigée est sensible à cette conjoncture : les entreprises qui composent le secteur doivent affronter des instabilités persistantes."