L'Agence de financement des infrastructures de transport pourrait finalement survivre
Le 24 mars 2025, des députés de différents horizons ont voté un amendement pour supprimer l'Afit (Agence de financement des infrastructures de transport), dont le fonctionnement était jugé trop coûteux (près de 800 000 euros par an). Mais ce n'est pas la fin de l'histoire.
En effet, la commission mixte paritaire doit statuer sur le sujet d'ici fin septembre et la validation du projet de loi de simplification de la vie économique. En revanche, si elle venait à ne pas disparaître, l'Afit devrait connaître quelques modifications, notamment pour fonctionner plus en transparence, et pour que les dépenses liées soient plus lisibles.
Il reste au gouvernement à proposer des dispositions qui convaincront les parlementaires pour que l'Afit ne disparaisse pas en 2026.
"On reproche à l’Afit ses coûts de fonctionnement ? Ils représentent 0,02 % de son budget total. On reproche à l’Afit France un manque d’autonomie ? Elle seule peut garantir la pluriannualité des financements, seule manière d’éviter des coupes budgétaires à la hache et des arrêts de chantiers. […] Affaiblir l’Afit France, c’est affaiblir l’État investisseur. Et donc les territoires qui attendent de lui des financements sécurisés pour la durée des chantiers", développait Franck Leroy, président du conseil d'administration de l'Afit France, sur ses réseaux sociaux cet été.