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Logiciels : proLogistik optimiste la livraison de la logistique jusqu'au camion

Publié le 20 octobre 2025

Par Florent Le Marquis
3 min de lecture
Anciennement DSIA, la filiale française de proLogistik propose diverses solutions logicielles pour accompagner ses clients dans l'optimisation de leur activité tant en entrepôt logistique que dans le camion, avec notamment son TMS. L'intelligence artificielle lui a permis de mieux répondre aux besoins de prédictibilité des transporteurs et logisticiens.
La suite Logistar est héritée de DSIA, devenu proLogistik France. ©proLogistik

Grâce au rachat de l’éditeur de logiciels nantais DSIA fin 2023, proLogistik est désormais bien implanté en France. Une acquisition parmi d'autres (douze depuis 2021), qui fait de proLogistik un fournisseur d'offre globale combinant des briques hardware et software, assurant des prestations de services liés tant à l’entreposage qu'au transport de marchandises. La société se définit comme éditeur, intégrateur et hébergeur de solutions logicielles en mode SaaS.

"Nous sommes présents sur divers secteurs : grande distribution, industrie, cosmétique, nourriture… et travaillons aussi avec des transporteurs. Nos solutions couvrent les opérations logistiques, la gestion et la préparation des commandes, jusqu'à leur acheminement", détaille le directeur général France, Frédéric Serre.

Un TMS made in DSIA

Une offre transverse, donc : avec sa suite Logistar héritée de DSIA, proLogistik couvre les métiers du pilotage et de la gestion de l’entrepôt (WMS), de gestion et de planification des commandes (OMS), de gestion du transport et des livraisons (TMS). La suite AB Value Analytics permet de son côté de piloter et suivre la performance de la supply chain. De nombreux outils indépendants et différenciables pour le client, et qui visent à accroître la productivité de ces derniers.

"Nous arrivons avec une solution clé en main pour apporter de la sérénité à nos clients. Nos solutions sont conçues pour pouvoir s'intégrer dans divers environnements techniques, métiers. Nous avons une capacité unique de pouvoir passer d'un flux poussé sur une action particulière à un flux tiré par le transport pour optimiser les coûts de transport", se félicite Marc Lagrée, directeur commercial de proLogistik France. Ce dernier a pris ses fonctions en ce mois de septembre 2025 avec pour objectif d'ouvrir de nouveaux relais de croissance et de structurer le développement de l'entreprise pour accompagner son expansion.

D'ici début 2026, proLogistik France doit intégrer ses savoir-faire hérités de DSIA à la maison-mère du groupe, afin notamment de proposer une offre TMS élargie, qui étendra son champ d'action à d'autres canaux de transport (rail-route par exemple), et à tout l'amont du transport, en se liant à la supply chain.

La maîtrise de l'IA

La filiale française de proLogistik se place par ailleurs comme centre d'intelligence artificielle (IA) du groupe. "Depuis 30 ans, l'obsession est de faire du prédictif. Mais à l'époque la technologie ne suivait pas. Les résultats voient le jour maintenant car la technologie est là. L'IA n'est pas un cadeau empoisonné pour nous, car nous savions déjà ce que nous voulions en faire", affirme Marc Lagrée.

proLogistik utilise l'IA pour optimiser les opérations, aider ses clients à mieux anticiper et avoir une profondeur prédictive plus forte. Dans les entrepôts logistiques, cela se caractérise par la possibilité de positionner les produits en fonction des portefeuilles de commande. C'est ce qu'on appelle le "slotting". "Chez certains de nos clients, cette configuration se faisait manuellement une deux fois par an. Maintenant, elle se fait en temps masqué, ce qui permet une meilleure productivité, moins de pénibilité pour les opérateurs ou encore une meilleure tenue des délais", poursuit le directeur commercial.

Côté transport, l'intelligence artificielle accompagne les gestionnaires de flotte dans les combinaisons de tournées, les déposes et reprises de marchandises, la fluidification des plans de transports, etc. "Les fenêtres de livraisons sont compliquées à gérer. Les temps à quai, de chargement et déchargements, sont importants. Nous arrivons à être beaucoup plus fins sur ces temps-là, ce qui a des gros impacts de productivité. On évite des retards qui ne sont pas liés au trajet", développe Frédéric Serre.

Si proLogistik reste secret sur son nombre de clients, il traite plus de 800 millions de lignes de commandes par an en France. Avec des solutions pensées pour toujours un objectif : accompagner les clients "de l'entrepôt jusqu'à la livraison finale".

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