Fioul 83 poursuit sa montée en puissance grâce au B100
Créée en 1993 par les frères Laurent et Philippe Falaize, Fioul 83 s’impose désormais comme un acteur de premier plan dans le paysage énergétique des transporteurs. L'entreprise se hisse au 3e rang des distributeurs nationaux de carburant B100 selon une récente étude du CPDP. Surtout, elle s'impose comme le leader des distributeurs non producteurs, une performance notable pour une enseigne indépendante.
Des chiffres flatteurs pour Fioul 83 et sa filiale Falaize Énergies Alternatives, engagés depuis des années dans la commercialisation d'énergies renouvelables. "C’est une grande satisfaction pour nous. En tant qu’entité familiale, être devenu le 3ᵉ opérateur français dans la distribution de biocarburant B100 est le fruit de cinq années d’investissement, tant au niveau des infrastructures que du matériel", se félicite Laurent Falaize, fondateur de Fioul 83.
Le B100, une énergie 100% végétale et renouvelable
Cette réussite s’explique notamment par le Cristal Power 100, produit phare de Fioul 83. Ce biodiesel, composé uniquement d'EMAQ (esters méthyliques d’acides gras de colza), présente plusieurs atouts : carburant 100 % renouvelable, autonomie équivalente au gasoil B7, compatibilité avec les moteurs diesel homologués B100. Autant d’arguments qui séduisent les transporteurs routiers, pour qui l’autonomie reste un enjeu central. Le tout sans nécessiter de modifications lourdes sur les véhicules.
L'intérêt du biocarburant est aussi environnemental. Avec sa composition à base de colza, le B100 permet de réduire de 80 % les particules fines et de 60 % les émissions de CO2. Il répond ainsi aux exigences de la loi Climat et Résilience de 2021, qui encadre la circulation dans les zones urbaines. "Notre position sur le marché répond parfaitement à la demande : en tant qu’entreprise familiale, nous proposons un service sur mesure, une disponibilité à toute épreuve et une qualité de produit avec une traçabilité optimale", rappelle Laurent Falaize.
Les biocarburants, des solutions plébiscitées mais aussi critiquées
Face aux impératifs de décarbonation, de nombreux transporteurs se sont engagés dans une stratégie de verdissement de leur flotte. Le B100, facile à déployer et plus compétitif que d’autres solutions, s’est imposé comme une alternative crédible. Pour les professionnels, il combine efficacité opérationnelle et engagement environnemental.
Pourtant, son intérêt est aujourd'hui remis en cause. Le 10 juillet dernier, la DGE (Direction générale des entreprises) a publié un rapport qui conteste l'intérêt des biocarburants. Selon cette étude, le B100 n'affiche "aucun potentiel décarbonant significatif à l’échappement ou sur le cycle de vie". Plusieurs organisations professionnelles ont déjà exprimé leur mécontentement, assurant que les biocarburants représentent bien une solution de décarbonation pérenne pour le transport.