La transformation de la Tiruert repoussée à 2027
L'incitation à la réduction de l’intensité carbone des carburants (Iricc) doit remplacer la taxe incitative relative à l’utilisation de l’énergie renouvelable dans les transports (Tiruert). Initialement prévue pour 2026, sa mise en place est repoussée au 1er janvier 2027.
L'instauration de l'Iricc n'aura finalement pas lieu avant 2027. ©AdobeStock
C'est dans les tuyaux depuis un moment : le gouvernement souhaite remplacer la taxe incitative relative à l’utilisation de l’énergie renouvelable dans les transports (Tiruert), qui ne suffit plus à répondre à l’impératif de décarbonation rapide des transports. Pour prendre sa place, a été pensée l'incitation à la réduction de l’intensité carbone des carburants (Iricc).
Alors que la Tiruert ne vise que les carburants routiers, l’Iricc couvrira également les carburants utilisés dans les secteurs maritime, fluvial et aérien, ainsi que le GNV et le GPL. Un dispositif plus large qui a pour objectif de réduire de 14,5 % l’intensité carbone des carburants d’ici 2030, et de 25 % en 2035.
1er janvier 2027
Mais, alors que 2026 devait être l'année de l'instauration de cette Iricc, l'échéance a été repoussée. Nos confrères de Contexte révèlent que la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) a confirmé ce mois d'août 2025 ce qui était pressenti ces derniers temps : l'Iricc ne verra pas le jour avant le 1er janvier 2027. La raison est de rendre la transition entre ses deux dispositifs lisible et anticipée pour les acteurs concernés.
La Tiruert devrait donc être de nouveau prolongée en 2026 dans le projet de loi de finances. Pour l'Iricc, les travaux vont se poursuivre dans les prochains mois avant une présentation au Parlement.
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