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Transport

Transport : 2025 démarre au plus mal pour le TRM

Publié le 23 avril 2025

Par Florent Le Marquis
< 1 min de lecture
La première note de conjoncture de l'année de la FNTR montre une activité en chute libre pour le transport routier de marchandises. Les perspectives pour 2025 ne sont pas réjouissantes.
L'activité dans le TRM n'est pas bonne pour l'instant en 2025, comme c'était attendu. ©Adobestock

Pas de surprise, ni de perspective d’amélioration à moyen terme. Le transport routier de marchandises (TRM) a connu un premier trimestre 2025 terne selon la note de conjoncture trimestrielle de la FNTR (Fédération nationale des transports routiers).

Activité en baisse, emploi stable

Plus de la moitié des dirigeants d'entreprise (55 %) dans le secteur déplorent une baisse d'activité sur les trois premiers mois de l'année. La part monte même à 58 % pour les entreprises de 10 à 19 salariés. Surtout, aucune amélioration n'est prévue pour 2025. 35 % des interrogés considèrent que l’activité va encore régresser, 34 % qu’elle va stagner et 27 % sont dans l’expectative.

Les effectifs des entreprises du transport restent stables, sous leur niveau de la fin de la décennie précédentes. Un tiers des chefs d'entreprises déplorent cependant de nouvelles baisses du nombre d'employés. Là aussi, la tendance n'est pas à l'amélioration. Ils s'attendent au mieux à de la stabilité, et au pire, pour 25 % des répondants, à une baisse des effectifs.

Peu d'investissements

Qui dit activité en baisse et perspectives moroses, dit forcément impact sur les investissements. Ils restent très en deçà de leur niveau moyen. "81 % des chefs d’entreprises indiquent ne pas avoir procédé à des investissements en matériel roulant au 1er trimestre 2025. La part est encore plus importante au sein des TPE (87 %)", note la FNTR. Ceux qui ont acheté des camions l'ont surtout fait dans le cadre d'un renouvellement de flotte (89%) et non pas d’une augmentation de celle-ci.

Logiquement, le moral des chefs d'entreprise est au plus bas. 60 % des chefs d’entreprises ne sont pas satisfaits de la situation actuelle de leurs entreprises. Cette insatisfaction monte à 71 % pour les entreprises de 20 à 49 salariés.

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