Le transport frigorifique pense à l'avenir
Jeudi 10 et vendredi 11 octobre 2024, le monde de la logistique frigorifique s'est rassemblé à Nice. La nouvelle édition des Rencontres Transfrigoroute s'est tenue sous le signe d'un objectif : la transformation du secteur à horizon 2035. Quelles solutions pour un transport sous température dirigée décarboné ? Comment les financer ? Quelles infrastructures pour accompagner la transition ? Autant de questions auxquelles l'événement organisé par Transfrigoroute France a tenté de répondre.
La transition énergétique d'un secteur
Pendant deux jours, équipementiers du froid, plateformes logistiques et transporteurs étaient donc réunis, ce qui a représenté quelque 180 personnes. "Cet événement a pour ambition d’aider le secteur à anticiper les grands bouleversements économiques, sociaux, géopolitiques et législatifs des dix prochaines années. Sur le plan environnemental, il s’agissait en particulier de proposer un tour d’horizon des solutions décarbonées tant pour la traction des véhicules que pour les groupes frigorifiques", commente Jean-Marc Platero, président de Transfrigoroute France.
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L'impact de Vecto a notamment été un sujet abordé. Les acteurs souhaitent un travail approfondi avec la Commission européenne pour faire reconnaître les développements produits proposés par le secteur. "Nous allons vers une nouvelle façon de concevoir le véhicule. Les fabricants de groupes devront travailler davantage avec les carrossiers et les fabricants de châssis, les constructeurs", ajoute Jean-Marc Platero.
Une nouvelle solution antidépart inopiné de camions
Enfin, les Rencontres de Transfrigoroute International ont été le théâtre de la présentation d'une nouvelle solution antidépart inopiné de camion, développée selon le mode collaboratif. Plusieurs constructeurs ont été réunis pour coconstruire un dispositif standardisé pour empêcher le démarrage des camions arrêtés aux quais de chargement lorsque les portes sont ouvertes. "Cette situation, encore trop fréquente, est la première cause des accidents de personnes sur les plateformes logistiques", conclut Jean-Marc Platero.