Alors que le transport routier de marchandises amorce sa transition énergétique, les biocarburants (B100, HVO ou bioGNV) s’imposent comme des solutions rapidement mobilisables. Si ces énergies présentent des atouts techniques et économiques indéniables, leur pérennité reste fragile. La filière attend désormais des signaux clairs sur leur traitement fiscal et leur reconnaissance réglementaire.
Le transporteur nantais va convertir trois de ses agences dès cet été, pour qu'elles roulent à 100 % en B100. Le groupe MTA, qui travaille avec Oleo100, compte faire de même avec ses sites des Pays de la Loire et de Normandie.
Le transporteur basé dans la Marne a franchi la barre des 2 500 tonnes de CO2 économisées depuis quatre ans, grâce aux 60 % de sa flotte roulant au B100. Les Transports Lebrun effectuent ainsi des livraisons pour des distributeurs de vins de Champagne.
Saipol annonce la nomination de Bastien Le Bouhellec à la tête d'Oleo100, pour poursuivre le développement de ce biocarburant 100 % colza français. Il remplace Claire Duhamel, qui rejoint une autre filiale du groupe Avril : Oleon.
Le spécialiste du dernier kilomètre a acquis cinq tracteurs MAN TGX roulant au B100. Diligence Location Service (DLS) s'approvisionnera en carburant chez Oleo100.
En attendant l'électrification du parc, qui prendra de très nombreuses années, les différents biocarburants comptent se faire une place grandissante dans le parc roulant. Si chacun des acteurs ne manque pas de mettre ses propres atouts en avant, le mix énergétique est prôné par tous.